Des vacances...

Je ne sais pas si c'est les beaux jours auxquels nous avons droit en ce moment qui me donnent des envies, mais en tout cas je m'évaderais bien quelques temps. Des vacances, certes, mais pas n'importe où et surtout pas n'importe comment. Je me coupe du train-train quotidien mais pas de mes convictions : même en vacances, je suis un citoyen responsable préoccupé par le sort de ma planète.


Alors je cherche, je fouille des destinations d'écotourisme. Pas la peine, des assos le font pour moi et notamment Echoway. Dernières destinations répertoriées : le Guatemala et le Mexique. L'association nous fait ainsi découvrir "Los pueblos mancomunados" au Mexique regroupant huit villages uniquement reliés par des chemins, voies de circulation douce (accès à vélo, à pied ou à cheval). Ce petit coin de paradis a de quoi émerveiller les écotouristes en rassemblant sept des neufs écosystèmes de végétation qui existent au Mexique.

Oui mais voilà, moi je préfère la montagne. Pas de problème. Je consulte les guides réalisés par "Mountain Riders": l' écoguide des stations de montagne et l'écoguide du matériel de montagne. Le premier répertorie un panel de stations de ski (celles ayant accepté de répondre à leur questionnaire) selon plusieurs critères dans chaque domaine : social, sensibilisation environnement, déchets, énergie, eau, transport, aménagement. Conclusion, nulle station n 'est parfaite mais toutes se donnent les moyens d'agir pour le développement durable en privilégiant certains domaines. La station d'Aspen bénéficie notamment de 5 critères sur 6 concernant le transport mais 1 seul sur 6 concernant l'eau. C'est à vous de faire votre choix.

Et pour vos bambins, des colos écolos! L'association "Sous La Lune" propose de faire découvrir à vos enfants le développement durable grâce à des lieux (comme une maisons solaire par exemple) et des activités particulières. A l'étranger des solutions existent aussi, des solutions notamment proposées par l'association "Sans Frontières" qui vous emmènent en voyage itinérant sur tous les continents.

Vous n'avez plus qu'à faire vos valises.

source : Terra Eco, Echoway, Mountainriders

Du wiki pour le changement climatique

Le succès de Wikipédia en inspire plus d'un et notamment deux. David Price et Peter Baldwin, entrepreneurs sociaux, ont lancé un "Debategraph" sur le le changement climatique.

Un Debategraph, kézako?


C'est un schéma participatif où n'importe quel internaute peut poser une question, donner son avis ou encore apporter ses connaissances. Le schéma est d'abord apparu vide pour ne cesser de s'étendre. L'intérêt du Debategraph est multiple. Il permet d'abord de couvrir tous les aspects du changement climatique puis de rendre compréhensible un sujet complexe. Chacun y trouve son compte. Les plus curieux cliquent dans tous les sens pour obtenir le maximum d'informations et les autres peuvent aller droit à ce qui les intéresse. Comme pour Wikipédia, des modérateurs contrôlent le bien fondé du contenu mais n'empêchent pas pour autant les opinions négatives.

Et vous, c'est quoi votre théorie sur le changement climatique?

source : Terra Eco

De l'influence des blogueurs

La carte de presse n'est plus le seul sésame pour accéder aux conférences de presse des leaders politiques ou économiques de notre pays, désormais les blogueurs sont également conviés. Alors on ne s'emballe pas, je ne dis pas que demain je vais aller siroter un petit thé à l'Elysée mais certains services de presse sont bien conscients de l'influence de ceux qu'on appelle parfois "les journalistes citoyens" et invitent désormais quelques blogueurs triés sur le volet. De là à les confondre aux journalistes, il n'y a qu'un pas. Pourtant les pratiques sont radicalement différentes. C'est également cela qui effraient les services de presse. Le ton est ouvertement subjectif et on peut sans doute admettre que l'information est moins fiable. Eh oui, il y en qui ont un vrai un boulot à côté! Blague à part, la différence fondamentale est que d'être journaliste c'est un vrai boulot justement et qu'être blogueur c'est un passe-temps voire une passion pour les plus mordus. C'est sans doute ceux-là les plus influents.

PS : Pour écrire ce petit post, le blogueur que je suis à tout piqué à un journaliste du Monde

Trop de pub tue la pub

Alors que les panneaux et les enseignes publicitaires poussent comme des champignons et envahissent nos paysages urbains, le constat est également valable sur Internet. Néanmoins il existe deux différences de taille :

La première est que l'affichage urbain suscite l'opposition entre élus, associations et publicitaires pour aboutir à une évolution de la règlementation. La deuxième est que les publicités qui apparaissent sur Internet concernent, comme par magie, des sujets qui nous intéressent : les pages web que l'on a visité récemment, les contenus de nos mails...

Pour illustrer mes propos, je vous raconte : je visite le site d'un grand magasin de hi-fi (la Fnac pour ne pas le citer) et en passant sur le site suivant, je retrouve un bandeau publicitaire concernant les articles que j'ai consulté. Étrange coïncidence, n'est-il pas?

Alors les explications sont relativement simples : le référencement gratuit auprès des moteurs de recherche, les cookies conservant les informations... mais les solutions peuvent l'être un peu moins,en tout cas au niveau légal. Face au médium le plus rentable pour les publicitaires (516 millions € de recettes en 2008 sans compter les liens sponsorisés) et à l'étendue des possibilités de la toile, difficile de réglementer. Néanmoins, pas de panique! Des logiciels "anti-pub" existent sur tous les navigateurs : customize Google sur Mozilla, Safariblock sur Safari, IE7Pro sur Internet Explorer...et bien d'autres. Quant à leur efficacité, c'est à vous de juger car je n'ai pas encore eu l'occasion de les tester. A vos claviers!

1% pour la planète

De l'éthique dans la pub

A mes heures perdues sur Internet, je me suis arrêté sur quelques sites de nos concurrents, mais néanmoins collègues, histoire de me tenir informé d'éventuelles nouveautés. Plusieurs d'entre eux faisant référence à la "Charte pour une publicité éco-responsable" du BVP (devenu désormais ARPP : Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité), j'ai voulu en savoir plus. Et je suis alors tombé sur l'étude menée conjointement par l'Ademe et le BVP : "Publicité et Environnement". Alors certes elle n'est pas sortie hier mais en mai 2008 mais je suis sûr que nombreux d'entre vous n'en connaissent pas encore les résultats. Je viens alors éclairer vos lanternes avec quelques résultats importants :

Première chose, resituons le contexte : l'étude porte sur 17129 visuels publicitaires diffusés lors du second semestre 2007. Affiches, presse, spots TV... tout y passe. La même étude avait été réalisée sur des visuels du second semestre 2006.

Sur les 17129 visuels analysés, 508 parlent d'environnement soit 3% contre 1,2% en 2006 (quasiment le triple). Parmi ceux-ci, 30 visuels, et donc 5,9%, ne respectent pas les règles déontologiques du BVP. Ce sont principalement des visuels mettant en scène des comportements contraires à la protection de l'environnement, souvent des publicités pour des transports (voitures, motos...)...Le chiffre est relativement stable puisque celui-ci était de 6,1% en 2006. 

Au delà de ces manquements, le BVP et l'Ademe ont émis des réserves sur certains visuels qu'ils considèrent à améliorer. Cela concerne 62 visuels parlant d'environnement.

Dans la rubrique bonne nouvelles, le taux de conformité des visuels étudiés a augmenté! de 64,1% à 81,9%. Petite ombre au tableau, l'étude ne prend pas en compte le médium  qui diffuse le visuel. Mais c'est déjà pas mal, non?